10/10 HARDENNES PROJECT

 

10/10 HARDENNES est le troisième opus (le dernier ?) d’un projet collectif initié par la maison d’édition belge Le Mulet.

La base est la même à chaque fois: 10 photographes livrent 10 photographies sur un espace déterminé du pays. Ce n’est ni un catalogue, ni un reportage, plutôt une somme de ressentis, de sensations qui se répondent, s’entremêlent, discutent et proposent.

 

10/10 éditions Le Mulet Belgiques Hardennes
©10/10

 

Cette fois-ci ce sont, après la gare de Bruxelles Midi et la côte de la mer du Nord, les Ardennes belges qui s’offrent à nous.

Et le moins que l’on puisse dire est qu’encore une fois, le lecteur va plonger dans un voyage si ce n’est totalement métaphysique (quoique), pour le moins onirique et curieux.

Il est question ici, toujours, d’Hommes, de lieux, mais aussi d’évocations intimes de ce qui est et que l’on ne regarde pas forcément.

10/10 éditions Le Mulet Belgique Hardennes livre
©10/10

 

Le profane se mêle au sacré, Johnny rallume un feu jamais vraiment éteint.

Il y a des hommes, des femmes, des enfants.

Les étés infinis et la rigueur de l’hiver.

Des corps enlacés, l’amour, la violence et l’ennui de ces villages où il ne se passe rien.

Les parties de chasse, unique loisir, avant de perpétuer des traditions païennes.

Le temps qui passe.

Dix regards qui se confondent en un seul.

10/10 éditions Le Mulet Belgique
©10/10

 

Parce que c’est, toujours, la force des ouvrages 10/10: une unicité tant dans la photographie (noir et blanc, argentique) que dans la capacité à donner à voir l’humanité et ses avatars. La mise en page, le choix des clichés, forment un ensemble symbiotique où les regards pourtant uniques et singuliers deviennent une forme de Tout.

 

10/10 éditions Le Mulet Belgique
©10/10

 

 

Et l’on voyage au gré des pages dans ces lieux qui perdent même presque leur substance pour devenir intemporels. Ce drap barré d’un « sanglier sauvage » aurait aussi bien sa place dans le Vercors ou au beau milieu du bocage bourbonnais. Ces enfants jouant, qui se baignent, sont-ils seulement belges ? Vraiment ?

La dernière page tournée, on se plaît à imaginer qu’un jour il y aura un autre 10/10, puis un autre.

Et que les frontières seront peut-être franchies, abolies ?

Dans tous les cas, l’Homme y’aura toujours une place aussi vaste que sensible.

Et le monde continuera sa course.

Avec les participations de:

site de Pauline Caplet                                    Maxime Lemmens                      Site de Renée Lorie

Site de Christopher de Béthune                     Instagram de Sarah Lowie        Site de Marie Sordat

Facebook de Manu Jougla                             Site de Thomas Marchal      Site de Mathieu Van Assche

Site de Simon Vansteenwinckel                 Site des éditions Le Mulet

PS: si quelqu’un a un exemplaire en trop du 10/10 South Station, qu’il me contacte, je saurais l’aider à s’en débarrasser!

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Frédéric MARTIN
Frédéric MARTIN

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