ROUGE ETAIT SA COULEUR - Colette POURROY
Certains livres s’offrent plus difficilement que d’autres à la chronique.
Rouge était sa couleur par Colette Pourroy, chez André Frère Editions, est de ceux-là. Non que le propos en soit obscur ou abscons, ni parce que le photographe a échoué dans son travail.
Bien au contraire.
Mais il s’agit d’intime ici. Et il
y a la peur de dévoyer l'ouvrage, de l’enlaidir.
Colette Pourroy poursuit une saga photographique familiale. Après son père et sa sœur dans des ouvrages précédents, Rouge était sa
couleur évoque sa mère. A travers des images noir et blanc, peu à peu
se dessine un territoire. Celui de l’enfance, des souvenirs, l'image d'une mère forte et dure.
Verres gracieux invitant à quelque repas de fête, machine à écrire tremblée, nuit où la lune peine à se lever…
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Verres gracieux invitant à quelque repas de fête, machine à écrire tremblée, nuit où la lune peine à se lever…
Le portrait se dessine pas à pas, comme ces traces initiales qui se
croisent dans la neige semblant s’éloigner. Parfois, une fulgurance comme ce
cliché pris par le père de Colette ou cette femme floue riant aux éclats.
Et toujours ces pieds dansants.
Toujours.
Jusqu’à l’abandon.
Toujours.
Jusqu’à l’abandon.
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©Colette Pourroy |
Se dévoile.
Et interroge ce qu’est La Vie, ce qu’est L’Amour…
Et interroge ce qu’est La Vie, ce qu’est L’Amour…
Le Souvenir.
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©Colette Pourroy |
Le site de Colette Pourroy
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