LITTORAL MARSEILLE – Elise LLINARES
« D’où que l’on vienne, on est
chez soi à Marseille. […] Marseille est familière. Dès le premier regard. »
A lire l’ouvrage d’Elise Llinares, Littoral Marseille, paru aux Editions d’Une
Rive à l’Autre, cette phrase de Jean Claude Izzo semble résumer l’amour de
l’auteure pour la ville.
chez soi à Marseille. […] Marseille est familière. Dès le premier regard. »
A lire l’ouvrage d’Elise Llinares, Littoral Marseille, paru aux Editions d’Une
Rive à l’Autre, cette phrase de Jean Claude Izzo semble résumer l’amour de
l’auteure pour la ville.
Elise Llinares© |
Il ne s’agit pas ici de toute la
ville, le propos eût été trop vaste, mais de la portion littorale qui s’étend
de L’Estaque aux Calanques. Parce que travailler sur Marseille, au delà de la
relation à la lumière, c’est aussi et avant tout travailler sur la mer.
ville, le propos eût été trop vaste, mais de la portion littorale qui s’étend
de L’Estaque aux Calanques. Parce que travailler sur Marseille, au delà de la
relation à la lumière, c’est aussi et avant tout travailler sur la mer.
Elise
Llinares a cheminé le long de ces 57 kilomètres de côtes photographiant les habitants,
les lieux et l’odeur de l’eau. Derrière les photographies couleurs on sent
poindre la tendresse, l’amour même.
Llinares a cheminé le long de ces 57 kilomètres de côtes photographiant les habitants,
les lieux et l’odeur de l’eau. Derrière les photographies couleurs on sent
poindre la tendresse, l’amour même.
Et alors la phrase du romancier prend tout
son sens.
son sens.
Elise Llinares© |
Ce n’est pas une carte postale,
ce n’est pas non plus un reportage. C’est une déambulation avec le bleu des cabanons,
des sardines et des yeux d’une femme.
ce n’est pas non plus un reportage. C’est une déambulation avec le bleu des cabanons,
des sardines et des yeux d’une femme.
C’est le bleu de la mer toujours recommencée,
le soleil et des rochers calcaires qui dessinent une frontière incertaine.
le soleil et des rochers calcaires qui dessinent une frontière incertaine.
Marseille fille de Méditerranée
s’ancre au cœur.
s’ancre au cœur.
Et laisse ce goût d’étés infinis une fois le livre refermé.
Mais… Avant de clore, l’anthropologue Michel Peraldi, co-auteur, livre une chronique très documentée sur ce littoral.
Madeleine finale à saveur d’iode.
Elise Llinares© |